Une très très belle rencontre avec les îles du San Blas
et ses indiens Kunas, tranquilles, accueillants et heureux de vivre.
Ensemble de plus de 350 îles plates, aux plages de sable blanc et entourées de coraux, couvertes de cocotiers vers le large et couvertes d’habitations vers la côte. Pour ce premier passage nous sommes restés du côté des îles quasi désertes du large. Ces îles sont habitées par les indiens Kunas, réfugiés ici il y a bien longtemps échappant à la colonisation. Ces derniers ont une grande autonomie accordée par le gouvernement panaméen.
Aucun tourisme de masse n’y est ni organisé ni souhaité, juste le passage de bateaux de croisières à taille humaine, à la mesure des déplacements locaux dans leurs pirogues ancestrales. Combien de temps vont-ils résister à la pression des dollars (monnaie identique aux USA) ?
Pour l’instant ils vivent essentiellement de la pêche (poissons, langoustes) et des molas fabriqués par les femmes.
Mouillages de rêve, plongées dans les barrières de coraux splendides, pêche continuelle de poissons variés, achat de langoustes à 5 dol la grosse !!!
Le bonheur obligé. Moins de 2 heures nous sépare d’une île à l’autre : 7 mouillages en 8 jours. J’y retourne assurément dès mon retour en septembre.
Nous avons pu être invités pour un repas classique (poisson, riz, fayot noir, et un peu de légumes verts) dans une famille. Le père, la mère, le fils et une jeune fille de 15 ans à marier (dès les règles, c'est-à-dire 12-13 ans, elles peuvent être mariées dans cette tribu au régime matriarcal).
Présentation inévitable des « Molas » : carrés de tissus dont les motifs sont finement brodés avec des mini bandes d’autres tissus, un des gagne pain essentiel des familles.
Un beau et bon moment à vivre. Nos rudiments d’espagnol suffisent pour échanger sur nos modes de vie.
Ensuite nous continuons la route vers la baie de Porto Escribano en direction de Panamarina. Nous faisons escale dans cette marina tranquille dans son écrin de verdure débordant de mangroves, tenue par deux français super sympas. C’est là que je laisse mon cata en gardiennage sur bouées pour mon retour habituel pendant les beaux jours en France !
Mais avant cela, je conduis mes quatre routards à la marina Shelter bay (tenue par des américains) où ils peuvent faire le lien avec les bateaux qui les attendaient pour prolonger leurs vadrouilles respectives dans le Pacifique.
A cette occasion, j’aide (comme liner), un marin solitaire à traverser le canal … une autre aventure dont je vous parlerai plus tard après l’avoir fait directement avec shadococo.
Voyez donc l’album photos du même nom :
San Blas
et aussi les superbes photos sous marines
prisent par Natacha dans Album :
San Blas poissons et oiseaux.
Découvrez un peu plus les san Blas et ses indiens Kunas sur le site :
http://alain.fraysse.free.fr/sail/voyages/sanblas/sbvie.htm